Semer les mélanges céréaliers

Les semis de méteil peuvent se poursuivre jusqu’à la mi-novembre. Avec des semis de novembre, on a moins de risque de voir les céréales prendre le dessus sur les protéagineux, notamment en cas d’automne doux. À l’inverse, un semis trop tardif pénalise l’implantation et le développement des protéagineux.

Lorsque le pois est associé aux céréales lors du semis, il est impératif de mélanger régulièrement les semences dans la trémie du semoir afin de conserver un mélange homogène. Le mélange peut être semé au semoir en ligne à une profondeur de 3 à 5 cm avec des écartements de 15 à 17 cm. Si l’on intègre de la féverole, elle est à semer plus profond : de 5 à 8 cm.

Les semis de mélanges céréaliers peuvent aussi se faire en non-labour en restant à 2-3 cm de profondeur.
Afin de composer des mélanges homogènes, il est conseillé de retenir des espèces et des variétés adaptées localement, tolérantes aux maladies et avec des maturités proches. Chercher aussi à associer des espèces complémentaires pour avoir un bon tuteur (pour les associations avec vesce, pois), une bonne maîtrise du salissement, une bonne valeur nutritive et un bon potentiel de production.

À noter que les mélanges céréaliers ne nécessitent pas de désherbage chimique, ni de protection sanitaire, ni de fertilisation azotée si la proportion de protéagineux est suffisante. Éventuellement, on peut réaliser un passage de herse étrille au cours de l’hiver.


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