De gauche à droite : Christian Barbier, Laurent Kerlir, Alain Guihard et Geneviève Lamour, de la Chambre d'agriculture chez Marc Le Blanc (au centre), de Monteneuf. Il a réalisé un Dynavenir en 2013 qui lui a permis de réorganiser le travail sur l'exploitation, en adhérent à une Cuma intégrale et d'abandonner un projet d'étable à génisses. Des choix jugés gagnants. - Illustration Les procédures “Agridiff” s’accumulent
De gauche à droite : Christian Barbier, Laurent Kerlir, Alain Guihard et Geneviève Lamour, de la Chambre d'agriculture chez Marc Le Blanc (au centre), de Monteneuf. Il a réalisé un Dynavenir en 2013 qui lui a permis de réorganiser le travail sur l'exploitation, en adhérent à une Cuma intégrale et d'abandonner un projet d'étable à génisses. Des choix jugés gagnants.

Les procédures “Agridiff” s’accumulent

AFEA ou RAJ. Derrière ces sigles, des tours de table avec des créanciers, des procédures pas toujours amiables, précédant parfois des cessations d’activité. Elles sont en augmentation.

En 2015, année déjà peu reluisante, 66 dossiers AFEA (aides financières aux exploitations agricoles) ont été réalisés dans le Morbihan. Des tours de table qui réunissent créanciers, comptables, banquiers et qui débouchent généralement sur un étalement de la dette. « En 2016, 55 dossiers ont déjà été ouverts et leur nombre atteindra 80 en fin d’année » , indique Alain Guihard, élu à la Chambre, en charge du dossier « agriculteurs en difficulté ». Pour les RAJ (règlement amiable judiciaire) le nombre de 28 dossiers ouverts en 2015 est déjà dépassé. 32 cas ont déjà été soumis au Tribunal de grande instance, cette année. Les conséquences sont les mêmes que pour les AFEA ; bien qu’un poil plus contraignantes. « Les exploitations concernées sont à 75 % laitières et à 20 % porcines ». Le nombre de cessations n’est pas connu mais elles existent et renforcent le malaise actuel.

[caption id=”attachment_23260″ align=”aligncenter” width=”800″]De gauche à droite : Christian Barbier, Laurent Kerlir, Alain Guihard et Geneviève Lamour, de la Chambre d'agriculture chez Marc Le Blanc (au centre), de Monteneuf. Il a réalisé un Dynavenir en 2013 qui lui a permis de réorganiser le travail sur l'exploitation, en adhérent à une Cuma intégrale et d'abandonner un projet d'étable à génisses. Des choix jugés gagnants. De gauche à droite : Christian Barbier, Laurent Kerlir, Alain Guihard et Geneviève Lamour, de la Chambre d’agriculture chez Marc Le Blanc (au centre), de Monteneuf. Il a réalisé un Dynavenir en 2013 qui lui a permis de réorganiser le travail sur l’exploitation, en adhérent à une Cuma intégrale et d’abandonner un projet d’étable à génisses. Des choix jugés gagnants.[/caption]

Formations

La Chambre d’agriculture tente d’accompagner ces agriculteurs infortunés. Un document intitulé « Comment passer le cap » a été expédié à tous les agriculteurs du département. Il répertorie toutes les mesures ou possibilités d’accompagnement : mesures bancaires, sociales, humaines. Les responsables mettent plus que jamais l’accent sur les formations dispensées par la Chambre afin d’éviter les problèmes : gérer la trésorerie, produire du lait rentable, travailler sur le coût alimentaire et sur les audits économiques tels que Dynavenir qui permet de faire le point avec un conseiller et d’élaborer un plan d’actions. Les possibilités existent ; elles permettent, en outre, de ne pas s’isoler sur l’exploitation.


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