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Destination Bretagne

C’est la face invisible de l’agriculture. Cette main-forte que la ferme France prête gracieusement à l’activité touristique sans véritable reconnaissance, ni rémunération. Que serait en effet le tourisme, secteur-clé de l’économie française, sans le concours des paysans, acteurs essentiels de la construction des paysages ruraux ? Ce « patrimoine commun de la Nation » serait un maquis de pistes de ski encombrées par des buissons, de marchés locaux aux étalages vides ; le bocage breton voué aux friches serait impénétrable.

Tout ce travail d’entretien du territoire rural n’apparaît pas dans la comptabilité nationale du tourisme qui génère annuellement 157 milliards d’euros de consommation, plus de 10 milliards d’investissements, 1,3 million d’emplois et une balance commerciale excédentaire de plus de 10 milliards d’euros.

Le nouveau désir d’une campagne réinvestie de valeurs symboliques par l’urbain est peut-être la base d’un nouveau souffle pour les territoires ruraux en quête de diversification. Et la Bretagne a sans doute sa part de gâteau à prendre puisqu’elle figure déjà parmi les premières destinations françaises.

Pour intensifier ce tourisme de territoire et de terroir, les acteurs économiques ont tout intérêt à se fédérer autour d’un étendard collectif puissant pour capter une nouvelle clientèle en quête d’authenticité. Mais ce nouvel élan touristique vert à fort potentiel, qui progresse de 5 % par an, passe inévitablement par des investissements dans l’immobilier innovant, les services, mais aussi la formation et la culture, tous ces ingrédients nécessaires pour un tourisme haut de gamme ouvert sur le monde. Bref, vendre ce double rêve que dans la campagne bretonne l’on peut retrouver le paradis perdu de son enfance et ses racines. C’est l’été, osons rêver un peu…


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