JA-FDSEA-manger-fr-2 - Illustration Un plan de sensibilisation avant d’éventuelles actions

Un plan de sensibilisation avant d’éventuelles actions

La FDSEA 35 et les Jeunes Agriculteurs 35 remettent la pression sur le Manger Français et le soutien des exploitations par leurs partenaires.

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) avaient annoncé, pour le 7 juin, une mobilisation nationale autour d’« actions de sensibilisation en préfecture et auprès des parlementaires, et/ou par des conférences de presse, des modes d’action qui ne viendront pas perturber nos concitoyens ». C’est dans ce cadre qu’une conférence de presse a été organisée à Rennes, par la FDSEA et les JA 35 souhaitant rappeler à cette occasion à ses adhérents qu’ils ne sont pas oubliés et au grand public que « le silence ne sous-entend pas l’arrêt des souffrances. La crise est toujours là. »

Actions de communications locales

L’accompagnement des agriculteurs les plus en difficulté, la poursuite des travaux dans les cellules d’urgence, les négociations pour limiter l’impact des réglementations environnementales, la gestion de la Pac, le travail avec les collectivités sur l’approvisionnement en produits français, l’étiquetage de l’origine France, la construction du prix et stratégies de filières… Parmi ces grandes lignes nationales, la FDSEA 35 a choisi de se concentrer sur des actions à court terme, « déployables et utiles au niveau local ».

[caption id=”attachment_19579″ align=”aligncenter” width=”600″]Thomas Vivien, secrétaire adjoint des JA 35 et Loïc Guines, président de la FDSEA ont présenté leur plan de sensibilisation sur la crise agricole auprès des partenaires agricoles locaux. Thomas Vivien, secrétaire adjoint des JA 35 et Loïc Guines, président de la FDSEA ont présenté leur plan de sensibilisation sur la crise agricole auprès des partenaires agricoles locaux.[/caption]

Outre des rappels plus fréquents sur la situation conjoncturelle dans la presse généraliste, un affichage « Agriculteurs toujours en crise, que mangerez-vous demain » sera diffusé sur les cantons de Chateaubourg et Chateaugiron. Et ceci, dans l’objectif de préparer l’opinion publique à une éventuelle reprise des actions, selon l’écoute consentie aux demandes de la profession. Des rencontres sont prévues dans les prochains jours avec tous les partenaires des exploitations. « Nous voulons travailler sur l’origine des problèmes plus structurels », rappellent Loïc Guines, président de la FDSEA et Thomas Vivien, secrétaire adjoint des JA 35. Aussi, ils ont décidé de remettre la pression pour défendre l’agriculture française, en encourageant à « Manger français ».

Des rencontres avec les GMS, la restauration hors foyer et les collectivités sont en cours. Un courrier sera adressé au ministre de l’Agriculture pour demander une révision du calendrier de paiement des aides Pac. Ils souhaitent également la mise en place avec le préfet et la Région d’un dispositif d’accompagnement « pour ceux qui veulent quitter le métier dignement ». « Nous exigeront plus de soutien des organismes bancaires et proposeront une charte de services aux prestataires et fournisseurs pour qu’ils s’inscrivent dans une maîtrise des tarifs ».

Et après ?

« Nous ne souhaitons pas ajouter de pression sur les citoyens, exaspérés par les grèves et blocages à répétition. » Mais ceci n’est qu’une première étape de communication et de sensibilisation. « Si besoin, nous changerons de méthode ». La mise en place d’actions dans la rue nécessite néanmoins plus de temps pour définir les cibles et les messages. « Elles peuvent aider à nous faire entendre mais ne résoudront pas tous les problèmes », souligne Damien Dupays, directeur de la FDSEA 35. 


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