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Les smartphones ouvrent des perspectives

L’omniprésence du smartphone et ses fonctionnalités grandissantes présentent de nombreux intérêts. Allié aux objets connectés, il va pouvoir faciliter encore la vie des agriculteurs.

Des objets connectés peuvent d’ores et déjà rendre service aux agriculteurs. Les ingénieurs d’Adventiel ont imaginé l’utilisation de beacons, petits capteurs au coût très modéré de 10 à 20 €, dans les exploitations. À l’origine, ils sont faits pour « attraper » des clients, en leur proposant des promotions sur leurs smartphones dès qu’ils s’approchent d’un produit. Ils communiquent en Bluetooth Low Energy.

Connaître les temps

Prenons l’exemple d’un élevage laitier où des beacons sont placés dans la salle de traite, l’atelier volaille, le bureau, sur la désileuse. Les associés peuvent voir sur leur smartphone où sont leurs collègues et les contacter en cas de besoin. Les temps passés dans chaque zone peuvent être quantifiés, pour une analyse du poste travail de l’exploitation par exemple. Placé sur une vache, un beacon peut lancer une alerte sur le téléphone du trayeur quand elle arrive en salle de traite. Les beacons peuvent aussi être placés sur des matériels pour calculer les temps de travaux.

Les informations peuvent être remontées en temps réel vers le SI (système d’information) et être partagées entre les smartphones. En agriculture comme ailleurs, la complémentarité smartphone / objets connectés semble prometteuse. « Les smartphones se généralisent, nous suivent partout. Ils sont indispensables pour communiquer, permettent d’avoir accès aux réseaux sociaux, à internet, aident à se déplacer… », souligne Benoît Coudreau, consultant système d’information chez Adventiel.

Des capteurs toujours plus nombreux

Les capteurs qu’ils peuvent abriter sont de plus en plus nombreux : microphone, GPS, 2 caméras, accéléromètre, podomètre, humidité, fréquence cardiaque… Ils disposent aussi d’antennes : GPS, 2 à 4 G, wifi, bluetooth, NFC, radio FM… De leur côté, les objets connectés se multiplient. « En 2015, il y a 3 fois plus de “choses” connectées que d’humains sur terre, du simple beacon au robot ou à la voiture sans conducteur. Nous achetons ces objets pour la santé, pour le sport… » Ces technologies pourraient être utilisées sur les boiteries, 3e maladie en élevage laitier après les problèmes de reproduction et les mammites. « Un accéléromètre sur une patte arrière de l’animal pourrait envoyer des alertes “animaux à surveiller” sur le smartphone du producteur, ce qui lui permettrait de gagner du temps et d’anticiper. » Bien d’autres interactions sont possibles, y compris la possibilité d’agir sur l’objet connecté pour lui faire faire une tâche…


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